Principaux risques

Si ces risques ne sont pas anticipés et intégrés dans les évaluations des investissements, ils peuvent avoir un impact négatif sur la valeur de marché estimée ou la liquidité de l’investissement, et donc sur le rendement de la SCPI.

Risque de perte en capital

Comme tout investissement, le capital investi dans une SCPI n’est pas garanti.

Exemple : Une SCPI investit massivement dans des bureaux en périphérie parisienne. Avec le télétravail qui réduit la demande, la valeur des biens diminue, et donc la valeur des parts baisse.

Risque de vacance locative

Si les biens détenus par la SCPI ne sont pas loués, cela réduit les loyers perçus, donc les revenus versés aux associés.

Exemple : Une SCPI investie dans des locaux commerciaux dans une zone déclinante a 20 % de ses biens inoccupés. Les rendements chutent.
Risque de liquidité

Revendre ses parts de SCPI peut prendre du temps, surtout en cas de faible demande.

Exemple : Un investisseur veut revendre rapidement ses parts pour faire face à une dépense imprévue. Faute d’acheteurs, il attend plusieurs mois ou vend à un prix inférieur.
Risque lié au marché immobilier

La valeur des biens peut baisser en fonction du marché (crise économique, fiscalité, etc.).

Exemple : Une hausse brutale des taux d’intérêt réduit l’attractivité de l’immobilier. Les SCPI subissent une baisse de valorisation de leur patrimoine.
Risque de gestion

La performance dépend fortement de la société de gestion. Une mauvaise stratégie ou une gestion inefficace impacte directement la rentabilité.

Exemple : Une SCPI investit dans des immeubles anciens mal entretenus. Les charges augmentent, les locataires partent, le rendement chute.
Risque sectoriel ou géographique

Une SCPI trop concentrée sur un secteur ou une zone géographique peut être vulnérable.

Exemple : Une SCPI spécialisée dans l’immobilier de santé en UE subit un changement législatif défavorable, ce qui affecte ses loyers.
Risque fiscal

Les revenus issus des SCPI sont fiscalisés. Une évolution de la fiscalité peut impacter la rentabilité nette.

Exemple : Le gouvernement augmente les prélèvements sociaux ou modifie la fiscalité des revenus fonciers. L’investisseur perçoit moins.
Risque liés à la gestion discrétionnaire

Il existe un risque que la société ne soit pas investie à tout moment sur les marchés ou les immeubles les plus performants. La Valeur Liquidative de la société peut avoir une performance négative.

Risque de concentration

Ce risque est lié à l’absence de dispersion optimale géographique ou sectorielle, principalement lorsque la société détiendra un nombre limité d’actifs, en début de vie.

Risque lié à l’effet de levier

Ce risque est lié au recours à l’endettement des sous-jacents, pouvant amplifier l’impact des risques liés au marché immobilier.

Risque de contrepartie

Ce risque est lié à la défaillance d’une contrepartie.

Risque de taux

Une hausse des taux d’intérêts, au cas où ce risque ne serait pas entièrement couvert, peut entrainer une  baisse de la Valeur Liquidative de la société.

Risque de durabilité

Le risque de durabilité est un événement ou une condition environnementale, sociale ou de gouvernance qui pourrait avoir un impact négatif significatif, réel ou potentiel, sur la valeur de l’investissement. Ce risque peut être isolé ou affecter d’autres risques. Les risques de durabilité peuvent détériorer le profil financier, la liquidité, la rentabilité ou la réputation de l’investissement sous-jacent.